L’e-démocratie

Voulez-vous une ligne rouge sur les trottoirs qui guide aux attractions de la ville ? Peut-être un nouveau tramway en centre-ville ou que la municipalité organise plus de festivals pour la jeunesse ? Ces sont quelques exemples typique de la bonne démocratie locale où l’opinion des citoyens compte.

Dans Karlstad, Suède, une ville 60 000 habitants, il est depuis 2004 possible pour les citoyens à faire ce genre de propositions. Par sa propres règlement et en condition qu’elles soient écrites, le conseille municipale a l’obligation de les considérer.

Le flux n’a pas être énorme et en 2015 il n’a eu que 86 propositions, le plus bas chiffre en 5 ans. Pourtant, le coût de l'administration n’est pas négligeable, autour de 100 000 euro par an.

C’est pourquoi la ville a décidé de se douter d’un système d’e-démocratie. À partir du 1er Décembre, il suffira d'envoyer des propositions à la municipalité par e-mail. Elles seront toutes publiés sur le site internet de la ville pendant 90 jours et pourvue qu’elles auront plus de 100 signatures, la ville s’engage à les considérer.

Avec plus de 50 000 visites par semaine sur le site de la ville, les politiciens de Karlstad espèrent mieux faire fonctionner la démocratie locale. Evidemment, une proposition avec moins de 100 signatures peut aussi être considéré, si la majorité en pouvoir pensent qu’elle soit bonne.

Cependant, par des expériences fait dans d’autres villes, un problème avec cette forme de démocratie est qu'un certain type d’auteurs sont surreprésentés. Ils sont remarquablement souvent des hommes avec une éducation supérieure, politiquement actifs et des utilisateurs expérimentés d'internet.

La côté positif est qu'il est facile d'envoyer un e-proposition et que l'exposition peut inciter à un élément de concurrence qui encourage les auteures d’écrire des propositions générant tant de signatures que possible.