Pages

mardi 12 septembre 2017

Des freins qui émettent moins de particules



L’idée que les voitures électriques rendraient l’air dans les villes très pur est seulement partialement vrai. Certes, ces voitures n’ont pas des échappements et c’est un facteur important mais ils vont toujours émietter des particules fines des pneus, le bitume et les freins.

Lorsque les plaquettes de frein sont pressées contre le disque, le frottement absorbe l’énergie cinétique, qui ralentie la voiture. Mais, la friction fait aussi desserrer des toutes petites particules sur le disque et le revêtement. Ils ont typiquement un diamètre de 10 micromètres ou moins.

En Europe il est estimé que cette pollution représente entre 8 et 27% des particules émises par la circulation. Il n’est pas possible à plus préciser ce chiffre car le fait a été peu investigué. De mesurer les particules dans l’échappement est beaucoup plus facile et dans ce cas la législation a forcé les fabricants à les limiter. Mais, des exigences correspondantes manquent encore pour les freins.

Dans le cadre du projet UE Rebrake, une équipe d’universitaires italiens et suédois ont maintenant développé des nouvelles méthodes pour mesurer les émissions de particules à partir de freins à disque. En collaboration avec la société Brembo, qui vend des systèmes de freinage, ils ont également développé de nouveaux freins qui, jusqu'à 65%, réduisent les émissions de particules fines.

Ces nouveaux freins fonctionnent comme avant, mais le disque a été durci et la composition chimique des plaquettes de frein a changé d’une manière qu’elles libèrent moins de particules.

La prochaine étape consiste à développer une méthode de collection pour les particules de freins. Un autre objectif est de développer un soutien pour les conducteurs afin de minimiser les émissions des freins.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.