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dimanche 10 septembre 2017

Le français en Québec rend les investisseurs hésitants



Les investisseurs américains sont moins intéressés à investir dans le Québec que dans d’autres régions canadien et la raison est le français. C’est qu’indique une étude publiée dans la revue Management Science.

Au Québec il y a un peu plus de 8 millions de personnes dont 80% parlent français à la maison. Le français est aussi une langue officielle.

Les investissements en provenance d’États-Unis sont significativement plus faibles au Québec que dans les autres parties de Canada. Le chiffre estimé dans le rapport est de 40%.

Beaucoup d'investisseurs américains craignent que la langue française puisse causer des problèmes et des coûts supplémentaires. Selon les chercheurs, les préoccupations les plus courantes sont les coûts de traductions et les risques de malentendus provoqués par la barrière linguistique.

Les attitudes négatives augmentent si une entreprise, pour une raison quelconque, soit particulièrement caractérisée par la langue française. Les craintes sont néanmoins moins fortes pour les entreprises québécoises qui ont des liens solides avec les États-Unis, par exemple celles qui ont des personnes anglophones dans des positions importantes.

Dans une moindre mesure les chercheurs ont aussi étudié les attitudes en Grande-Bretagne et en France. Les investisseurs britanniques avaient les mêmes attitudes négatives que leurs collègues en États-Unis. Par contre, les investisseurs français n’avaient aucune préoccupation au sujet de la langue.

Les résultats ont surpris les chercheurs. Les règles au Québec ne diffèrent pas du reste du Canada et les décisions importantes pour les marchés financiers sont publiées en anglais et français.

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