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lundi 2 avril 2018

Si petite serait la probabilité que l'accident mortelle d'Uber ne se produise


À part du confort, l'une des principales raisons pour introduire des véhicules autonomes est qu'ils potentiel seraient beaucoup plus sûrs que quand conduit par des humains. Pourtant, un accident mortelle c’est ressèment produit en Arizona.

1,25 million de personnes sont selon l'OMS mort dans le trafic mondial en 2013. Le chiffre est tant effrayant en France avec presque 10 personnes tues par jour. Environ la moitié des victimes sont totalement ou seulement partialement protégés, c'est-à-dire motocyclistes, cyclistes et piétons.

Les véhicules autonomes n'ont pas encore accumulé suffisamment de kilométrages pour clairement pouvoir juger s’ils sont plus sûr on non.

Par contre, les données existantes rendent possible d’estimer la probabilité qu'un accident se produise. C’est qu’a fait Don MacKenzie qui dirige le Sustainable Transportation Lab à Seattle, aux États-Unis.

À la mi-décembre, Uber a indiqué que ses véhicules avaient parcouru au total 3,2 millions de km et que 135 000 nouveaux km sont enregistrés chaque semaine. En extrapolant la distance parcouru serait 4,8 millions de km à la mi-mars.

En 2016 il y a eu 34 439 accidents mortels sur 5 182 milliards de km parcouru par la flotte de voitures en Etats-Unis. En moyenne cela signifie un accident mortel par 150 millions de km parcourus. Cependant, Uber n’a roulé que de 4,8 millions km, de cette distance avant que leur premier accident s’est produit.

La répartition dans le temps des évènements aléatoires, comme tout genre d’accidents, suivent la loi de Poisson.

En appliquant la loi de Poisson il est possible d’estimer le temps requis entre un début d’un évènement, (quand les tests ont commencé), jusqu'à ce que le premier événement se produise, (l’accident mortel). Appliqué sur les donné pour Uber, le résultat après 4,8 millions de km parcourus est aussi faible que 3,2%.

Pourtant, Don MacKenzie remarque qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions sûres. Mais, qu'il est peu probable qu'un accident se produise aussi rapidement si les véhicules autonomes serraient tant sûrs que ces conduits par humains.

Autrement dit : Il se peut que la sécurité de voitures autonomes soit considérablement exagérée. C’est une conclusion vivement contesté par l’entreprise Waymo, (des voitures autonome de Google). L’argument est que dans leur système la distance moyenne parcouru sans intervention humain est de 9 000  km, à comparer avec les 21 km pour Uber. Cependant, il n’est pas connu si les difficultés de ces tests soient comparables, par exemple soleil éblouissant, nuits noires, air brouillardé, neige sur la piste et cetera.

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